Majoritairement orienté vers la Chine, l’export de bois de chêne met sous tension l’approvisionnement des mérandiers et des tonneliers. Un tiers de la production française part en-dehors de l’Union européenne sous forme de grumes. À cela s’ajoute une évolution des modes de vente de l’Office national des forêts, principal fournisseur de la filière.
660 000 m3. C’est la quantité de bois de chêne français exportée chaque année en-dehors de l’Union européenne et très majoritairement vers la Chine pour la fabrication de parquets et la construction. Soit un tiers des 2 millions de m3 récoltés en 2022 – après 150 à 200 ans de croissance – dans les forêts de chêne de l’Hexagone, privées et publiques confondues. Avec ses 636 millions de m3 de chêne sessile et pédonculé vivant sur pied – ces essences sont celles qui intéressent le plus les industriels – la France est la deuxième productrice mondiale après les États-Unis et la première d’Europe.
Mais, aujourd’hui, la demande internationale est telle que les mérandiers et les tonneliers, qui ne s’approvisionnent qu’en France, rencontrent des difficultés pour obtenir la
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