La troisième révolution industrielle arrive dans les chais

La troisième révolution industrielle arrive  dans les chais. Photo : L. Theeten/pixel image/ ifh85/Fotolia

Depuis Noé, les résines et le plâtre, les pratiques œnologiques ont largement évolué. Avec les années 1950 et la création du DNO, la science est entrée dans les chais pour ne plus en ressortir. Avec les capteurs, l’Internet des objets et les terminaux tactiles, elle progresse d’un pas supplémentaire.

«Nous sommes en train de vivre la troisième révolution industrielle. » D’après Gilbert Grenier, professeur à Bordeaux-Science Agro, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont présentes dans le secteur agricole depuis les années 1980. La viticulture a été concernée avec l’apparition de la régulation automatique des températures pendant les vinifications.

Mais ce qui se passe aujourd’hui va au-delà.

« Ce n’est plus une incorporation de technologie, c’est une mutation forte de l’agriculture, grâce à ces technologies », souligne-t-il. Ainsi, le secteur profite des innovations qui n’ont pas forcément été prévues pour lui, telles que le GPS, les SIG (systèmes d’information géographique), les smartphones, l’Internet, l’Isobus1.

Je mesure, puis j’agis

Avec l’arrivée de ces nouvelles technologies, ce sont le

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