Le liège entrée de gamme est remplacé par des bouchons techniques

« Le goût de bouchon n’est plus un problème ! L’enjeu reste fort, mais la problématique est maîtrisée, revendique avec sérénité François Luneau, le directeur général délégué de Bourrassé. Nous sommes sûrs de nos process, de la sélection des lièges à la fabrication des bouchons. Les mesures préventives sont primordiales. Et nous y associons des traitements curatifs qui vont garantir une absence de déviations organoleptiques imputables aux bouchons. »

Bourrassé dispose de plusieurs techniques de désaromatisation. D’abord, l’entraînement à la vapeur appliqué aux granulés de liège et à des lots de bouchons naturels ou de rondelles. Plus récemment, le bouchonnier a intégré le traitement au CO2 supercritique sur les granulés qui garantit un taux de TCA encore plus faible que la vapeur à 0,3 ng/l.

Enfin, sur les bouchons naturels, Bourrassé propose la chromatographie en phase gazeuse. Dans ce cas, les bouchons sont analysés un à un. Seuls ceux présentant un taux de TCA inférieur à 0,5 ng/l sont sélectionnés.

« On applique sur tous les bouchons Bourrassé sans exception un traitement curatif, résume François Luneau. La neutralité

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