
« J’ai obtenu mon diplôme d’œnologie en 1971. Issu d’une famille de viticulteurs, on ne m’a jamais dit qu’on pouvait faire autre chose dans la vie ! » Dans cette confidence, il y a peut-être l’essentiel de Michel Rolland. À 69 ans, cette grande figure de l’œnologie vient de vivre ses 44e vendanges, avec toujours la même curiosité.
Pouvez-vous revenir sur votre parcours ?
Michel Rolland : J’ai étudié à l’université de Bordeaux et j’ai épousé une œnologue… Nous avons fait de l’œnologie sans nous soucier de l’avenir, mais en travaillant beaucoup. Le conseil, les voyages sont venus sans que nous sachions vraiment pourquoi. En parallèle, je me suis longtemps occupé du domaine familial, dans le Bordelais. Nous l’avons vendu il y a quelques années mais j’ai de nouveau des vignes dans le Bordelais ; une vingtaine d’hectares avec le domaine de Fontenil et le Château La Grande Clotte, à Lussac.
Jeune, je n’avais aucune idée de ce que seraient l’œnologie et le conseil. Les analyses, ce n’est pas ma tasse de thé et à l’époque, on tournait un peu en rond dans les laboratoires. Moi, c’est plutôt la curiosité qui m’animait. J�
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