Pas de risque phytosanitaire lié à la valorisation des bourbes

Lors d'un projet visant à mieux caractériser les bourbes et les fonds de cuves, l'IFV a pu mesurer que les bourbes sont jusqu'à seize fois plus concentrées en résidus phytosanitaires que les moûts débourbés. Les fonds de cuves, eux aussi sont jusqu'à quatre fois plus chargés que les vins soutirés.

Malgré tout, l'étude a montré qu’une filtration sur perlite ou une filtration tangentielle retient la majorité de ces résidus. Des taux d’abattement de 80 à 90 % ont été constatés après filtration. Il n’y a donc pas de risque phytosanitaire lié à la valorisation des bourbes.