Que changer en vue de l’étiquetage des additifs ?

Auxiliaire ou additif ? À partir du 8 décembre, les seconds devront être mentionnés sur l’étiquette. Si les modalités réglementaires ne sont pas encore toutes fixées, la question se pose dès ce millésime : faut-il faire évoluer ses pratiques œnologiques ou pas ?

À quoi ressemblera votre étiquette après le 8 décembre ? Sera-t-elle du type : raisin, sucre, acide tartrique, gomme arabique, acide métatartrique, sulfites ? Est-ce que votre objectif va être d’arriver à une liste réduite comme : raisin, sulfites ? Les entretiens du Beaujolais 2023 ont soulevé la question, à l’approche de l’échéance réglementaire.

Pour un vigneron, que faire en cave ? D’après la liste des additifs, l’interrogation va se poser lors de plusieurs étapes-clés : l’acidification, la chaptalisation (le sucre est considéré comme un ingrédient), l’ajout de lyzozyme ou d’acide fumarique, le sulfitage, la stabilisation tartrique et l’inertage. Trois solutions s’offrent aux vinificateurs : 1) se passer des additifs, mais cela peut se révéler difficile, pour le SO2 par exemple, 2) remplacer l’additif par une alternative biosourcée ou par un moye

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