
Au milieu de la mer Égée, l’île de Santorin est réputée pour ses couchers de soleil comme pour son vignoble à l’architecture atypique et ses vins blancs élaborés avec des cépages autochtones francs de pied. Le tourisme assure un débouché important mais il génère aussi des menaces pour la pérennité de l’activité viticole.
C’est sur un sol volcanique, à la texture sableuse, que se développent les vignes de Santorin. Épargné par le phylloxéra, le vignoble compte parmi les pieds les plus anciens d’Europe. Les vignes ne sont pas greffées et les variétés sont autochtones. La plus répandue est l’assyrtiko, un cépage blanc couvrant près de 80 % du vignoble de l’île grecque. La part restante se répartit entre l’aidani et l’athiri, deux cépages blancs, avec à la marge quelques variétés servant à l’élaboration de vins rouges comme le mavrotragano.
Une conduite adaptée au climat
À quelques kilomètres au nord de la Crète, Santorin bénéficie d’un climat méditerranéen marqué par de forts vents marins. Pour protéger la vigne de ces vents et les raisins du soleil estival, l’architecture traditionnelle des plants est en corbeil
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