
Lorsqu’on évoque l’Australie, la distance est souvent évoquée. Près d’une journée de vol est nécessaire pour rejoindre l’île. Cette contrainte freine la plupart des vignerons français mais aussi italiens et espagnols. Pourtant, des opportunités sont à chercher ou à laisser venir.
Un pays au bout du monde, avec seulement 24 millions d’habitants, important producteur de vin, voisin de la Nouvelle-Zélande dont la stratégie est en grande partie basée sur l’export… Est-ce une étrange idée de vouloir vendre du vin français en Australie ?
Le pays ne semble pas être la priorité des vignerons. Si l’on prend comme indicateur les aides OCM « promotion sur les marchés des pays tiers », les États-Unis, la Chine, le Canada ou encore le Japon arrivent bien en tête des pays que les opérateurs exportateurs souhaitent conquérir. L’Australie, quant à elle, est en 5e position avec 6 % du budget de la subvention gérée par FranceAgriMer1.
D’un autre côté, les vins français ne sont pas absents de l’Australie ; le pays est le 15e partenaire de la France, au coude à coude avec des marchés comme Singapour et le Danemark. Et malgré une logique de préfér
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