En ordre de marche pour viser les professionnels

Outre les ventes au caveau, la famille Rivière organise deux grosses journées portes ouvertes par an, qui marchent très bien. Photo : JB Laissard

Pour contrer la crise qui a frappé le Beaujolais, Colette et Jean-Pierre Rivière ont réorienté leur production du vrac vers la bouteille. L’arrivée d’Alexandre, leur fils œnologue, et une formation commerciale entreprise cet hiver, devraient leur permettre d’amplifier le mouvement. Objectif : peaufiner la gamme et démarcher les professionnels.

Alors qu’il avait misé sur l’agrandissement, le domaine Rivière a opéré un virage radical en 2006. « Nous vendions beaucoup au négoce et un peu en bouteille. Comme les cours du vrac n’étaient plus rémunérateurs, et avec Alexandre qui pensait revenir, nous avons commencé à replanter du chardonnay et acheter des crus pour diversifier la gamme », raconte Jean-Pierre Rivière. Grâce à ce premier coup de volant, les ventes en bouteille ont commencé à décoller, surtout grâce à la vente aux particuliers.

Mais comment passer à la vitesse supérieure ? « Que ce soit mon père ou moi, nous avons eu une formation technique, voire scientifique, mais nous n’avons jamais suivi de formation commerciale. » C’est pour pallier ce manque qu’Alexandre et Jean-Pierre ont entrepris de se former l’hiver dernier,

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