
En 2013, la Chine a lancé la construction des Routes de la soie. Projet logistique, économique, politique, environnemental et culturel, ces nouvelles voies de transports transcontinentales permettent, entre autres, de réduire les temps de fret des marchandises. Bénéfique pour les exportations chinoises, le projet pourrait aussi ouvrir des opportunités pour les produits agricoles européens.
Le pluriel est nécessaire car elles sont nombreuses les Routes de la soie que souhaite ouvrir la Chine. L’Asie centrale, l’Europe, l’Asie de l’Est et du Sud-Est, l’Afrique, l’Arctique sont sur le chemin des nouvelles voies de fret qu’ambitionne de développer le pays. Lancé en 2013, le projet se veut multimodal. Pour la partie eurasienne, le train est au centre de chantiers titanesques. L’objectif technique est double : rénover des infrastructures existantes et développer de nouvelles voies de communication. Lorsque l’on sait que les transports maritimes internationaux assurent actuellement environ 80 % du commerce mondial, on mesure l’étendue du travail à accomplir pour assurer la continuité des rails partant de l’est de la Chine jusqu’à la pointe ouest de
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