La marche triomphale

Vignobles du domaine du Tariquet, près d’Eauze (Gers). Avec 8 millions de cols par an, la marque de la famille Grassa est « l’autre » grand ambassadeur des côtes-de-gascogne. © M. Carossio

Vins blancs tranquilles français les plus vendus à l’export, les IGP côtes-de-gascogne ont aussi le vent en poupe sur le marché domestique – notamment dans les circuits traditionnels. Conséquence d’une stratégie de diversification du vignoble gersois, initiée dès les années 1970.

 

Au total, plus de 140 pays ont succombé à leurs attraits ces trois dernières années. Dont le trio de tête constitué par le Royaume-Uni (premier client historique), l’Allemagne et les Pays-Bas – 8 à 10 millions de cols par an dans chacun d’entre eux ; viennent ensuite le Canada, les États-Unis, le Japon… En 2013, les côtes-de-gascogne blancs ont enregistré un gain de 7,6 % en valeur (source : DGDDI) sur le marché export, qui représente 70 % des débouchés. 

En France, les deux tiers des volumes sont écoulés en CHR, mais la grande distribution n’est pas en reste : elle a même progressé de 27 % en valeur depuis 2008. Le Gers est aujourd’hui le premier département français pour la production de vins blancs IGP, avec de nombreuses exploitations couvrant à elles seules plusieurs centaines d’hectares de vignes. En réalité, il a fallu passer par une res

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