
Mentionner les noms des lieux-dits sur les étiquettes est-elle une stratégie payante ? Une enquête auprès des vignerons et coopératives dans les dix crus du Beaujolais tendrait à montrer que oui. La valorisation de ces cuvées est de + 51 % par rapport à des cuvées génériques.
Est-ce une bonne idée de réaliser des cuvées parcellaires ? Faut-il les étiqueter avec le nom du lieu-dit ? Comment font les personnes qui ont choisi cette option ? Afin de mieux connaître les pratiques des vignerons et des coopératives dans les crus du Beaujolais, une enquête1 a été réalisée en 2014 par l’IFV-Sicarex Beaujolais avec Inter Beaujolais et la chambre d’agriculture du Rhône, à la demande de l’ODG des crus du Beaujolais. 149 particuliers et sept caves coopératives ont répondu. Les réponses portent sur 413 cuvées, représentant environ 32 000 hl, soit 30 % du volume des crus mis en bouteille et commercialisé par les vignerons et coopératives, sur le millésime 2011. Les cuvées ont été classées selon trois catégories :
• cuvées génériques : cuvées dont l’étiquette mentionne uniquement le nom de l’AOP, comme, par exemple, « Brouilly »,
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