Le marché du vin brésilien représente un potentiel intéressant, mais aussi une équation complexe à analyser avant de se lancer.
François Villard, vigneron dans la vallée du Rhône, nous confie : « C’est un marché globalement compliqué. Il faut des analyses et des certificats sur les cépages. Sur une bouteille de vin côte-rôtie cela n’a pas trop d’impact, mais quand tu as 36 bouteilles à 6 euros, et 120 euros d’analyse, ça fait tousser. Pour ma première commande, j’avais 750 euros d’analyse pour vendre six cuvées différentes. Et il faut renouveler les analyses tous les six mois. Le coût des analyses est incompressible au Brésil. Pour un gros faiseur c’est envisageable, pour des petits volumes c’est contraignant. Et en plus il y a les taxes ».
200 millions d’habitants, une culture gastronomique et de convivialité, 3 millions d’hectolitres de vin consommés, une consommation de vin en progression (+ 6 % entre 2016 et 2017), des importations en hausse (+ 21 % en volume entre 2011 et 2016) : le marché du vin brésilien peut sembler attractif pour les vignerons français. Cependant, vous l’aurez compris, il faut prendre en compte des
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques
S'abonnerDéjà Abonné ?