
Dans un contexte alimentaire anxiogène, les Français veulent consommer plus responsable : plus de bio, moins d’emballages, plus de local. Ils zappent entre les enseignes et mangent de plus en plus hors de leur domicile. Ces tendances impactent aussi le marché du vin.
Si l’export représente environ 35 % des débouchés de la filière viticole française, la France demeure le premier marché pour nos vins. Or, les habitudes de consommation des Français ne sont plus ce qu’elles étaient il y a seulement quelques années... En effet, l’année 2018 marque une rupture : les achats alimentaires des ménages ont diminué, à la fois en volume et en valeur. Et rien ne semble indiquer que la croissance sera à nouveau au rendez-vous en 2019 : le taux de natalité s’effrite pour la quatrième année, la loi EGalim limite les promotions, les mouvements anticonsommation gagnent en visibilité (appel à des journées sans courses, par exemple).
De son côté, l’écologie a rejoint la santé dans le top cinq des préoccupations des Français, qui souhaitent des produits plus verts, sans additifs, à base de végétaux et moins de viande. De façon plus générale, la populatio
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