Le marché du vin en Angola ralenti par les cours du pétrole

L'Angola, un pays traditionnellement consommateur de vin.  Photo : siempreverde22/Fotolia

L’Angola appartient à la poignée de pays africains où la consommation de vins est – dès à présent – significative et appelée à croître régulièrement. Les opportunités de développement sont fragilisées par une économie encore très dépendante des revenus pétroliers.

La Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Nigeria, l’Angola ou l’Éthiopie faisaient partie des pays qui comptaient aux yeux de Pierre Castel, lors d’une conférence sur Vinexpo 2015. Le continent africain est rarement sous le feu des projecteurs. Il faut dire que la consommation est encore anecdotique. En 2013, sur l’ensemble du continent, elle atteignait 72 millions de caisses de 9 litres1. Pour comparaison, en France et seulement en grande distribution, il se vend en moyenne près de 100 millions de caisses par an. Pourtant, les projections tablent toutes sur une consommation croissante dans les années à venir.

« Des pays comme l’Angola ont un vrai potentiel de développement. Deuxième producteur de pétrole du continent après le Nigeria, cinquième puissance économique africaine, l’Angola figure parmi les pays à la croissance économique la plus rapide au monde. Dans l’univers du

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés