Les rosés de Provence doivent désormais aller chercher des marchés

Les rosés de Provence connaissent pour la première fois en dix ans un ralentissement des ventes en France et à l'export. Sur un marché mondial de niche, les relais de croissance sont nombreux pour ceux qui iront les chercher. 

En 2023, à l’export, les ventes reculent pour la première fois depuis 10 années : moins 12% en volume et -6,8% en valeur.

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L’inflation aura eu raison de la croissance des rosés de Provence. Voici en substance le message de l’interprofession des vins de Provence. En 2023, à l’export, les ventes reculent pour la première fois depuis 10 années : moins 12 % en volume et - 6,8 % en valeur.

Avec cette baisse des commandes, les rosés de Provence reviennent peu ou prou au niveau d’expédition de 2019. Le chiffre d’affaires, lui, reste à des niveaux records. L’année passée est la seconde meilleure performance de la Provence, ce qui traduit une hausse continue des prix de vente.

En France, sur le circuit de la grande distribution, les volumes sont aussi en retrait : « - 10 % », précise Brice Eymard, directeur de l’interprofession qui réunit les AOC côtes-de-provence, coteaux-d’aix-en-provence et coteaux-varois-en-provence. « Les prix ont, quant à eux, augmenté de 7 %. Les vignerons ont répercuté les hausses de charges que connaissent leurs entreprises. De fait, les consommateurs, contraints dans leur pouvoir d’achat, achètent moins de rosé de Provence ou d’autres rosés, moins chers. »

Cette situation ne remet pas en cause la stratégie engagée par l’interprof

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