Une économie florissante, une croissance soutenue qui a bien repris après le Covid : jusqu’en 2023, l’Australie avait tout d’un pays de cocagne. Surfant sur cette vague, les exportations de vins français ont connu une belle trajectoire, avec des taux de croissance soutenus.
En 2022, les opérateurs n’ont-ils pas expédié pour 224 M€ de vin (+ 8 % par rapport à 2021) et 48 M€ de spiritueux (+17 %) ? Jusqu’à 2023 où le changement de cap a été violent. Les exportations de vins se sont repliées à 208 M€ (- 8%) pour 162 000 hl (- 17,5 %). Un coup encore plus dur pour les spiritueux, dont les expéditions ont chuté de 27 % en volume.
« Nous avons vu une évolution drastique, confirme Sophie Carbonneau, directrice commerciale de Bibendum, un importateur australien. La trajectoire de croissance s’est arrêtée brutalement. »
Bibendum importe et distribue les vins de 200 producteurs, dont 80 français, notamment bourguignons. L’entreprise basée à Melbourne vend environ 150 000 bouteilles de vin français par an, pour 8,5 M$ australiens, soit la moitié de son activité. Son créneau : les vins de terroir, de moyen à haut de gamme, de petits producteur
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