Laurent David a un pied dans la tech et un pied dans la terre. Après avoir travaillé pour Nokia et Apple, il a racheté un château à Saint-Emilion, tout en poursuivant une activité de business angel. Il préside également la Wine Tech, une association de start-up, et nous présente son intérêt pour les vignerons.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est la Wine Tech et à quoi elle sert ?
Laurent David : Avec la Wine tech, notre idée était de regrouper les entreprises innovantes dans le secteur du vin. Notre association a débuté en 2019 avec 35 start-up en 2019 et nous sommes 120 aujourd’hui. Des jeunes et des moins jeunes, beaucoup de vignerons… Notre objectif est d’accompagner, d’aider ces start-up qui proposent des alternatives nouvelles pour produire, vendre, consommer du vin. Nous sommes dans l’innovation et même l’open innovation, c’est-à-dire portée par un grand nombre de petites entreprises, avec peu de budget mais une énorme capacité à renverser les dogmes.
Renverser les dogmes, le concept peut paraître un peu effrayant…
L. D. : Il ne faut pas nier cette évolution. Le commerce du vin a déjà connu de nombreuses innovations de rupture
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