Penser l’étiquette aussi en fonction du consommateur

Comment les connaissances des consommateurs sur le vin sont-elles organisées ? Le niveau de familiarité avec les vins du Beaujolais influe-t-il sur l’image que les consommateurs ont des vins ?

Lors de sa thèse (en sciences de l’alimentation) et afin de répondre à ces questions, Carole Honoré-Chédozeau a demandé à deux panels de consommateurs (un à Lille et un à Villefranche-sur-Saône) de classer 70 étiquettes de vin « par catégories ».

Résultat : la plupart des personnes ont organisé des groupes en fonction des appellations, ce qui est plutôt rassurant. Mais, il y a eu aussi quelques erreurs d’interprétation. Le groupe situé à Lille, par exemple, a pu classer des morgon ou fleurie en côtes-du-rhône ou en bourgogne, faute d’une mention expresse « beaujolais » sur l’étiquette.

« Les vins ne sont pas toujours tous vendus en circuits courts, résume la chercheuse. Aussi, nous ne devons pas penser le marketing uniquement en fonction de ce que l’on rencontre au caveau. »

Plus de détails : voir la présentation lors des Entretiens du Beaujolais 2018 sur la chaîne Youtube de l’IFV.