Plus de vente directe sur des horaires limités

Depuis le domaine des Crêtes, à un jet de bouchon de Lyon, Sylvain Brondel profite de l'attrait pour le local depuis la Covid-19. En organisant des soirées avec concert, il rajeunit la clientèle de son père. Avec 18 cuvées, impossible pour les clients de ne pas en apprécier au moins une !

Sylvain Brondel, Domaine des Crtes, four pain

Sylvain Brondel a reconstruit le four à pain, propriété de la famille, et l’utilise pour ses soirées pizzas.

© I. Aubert/Pixel6TM

« La vente directe, c’est l’avenir. » Pour Sylvain Brondel, pas de doute : « Les gens ont envie d’acheter localement. À cause de la Covid-19, les Lyonnais sont revenus se promener près de chez eux. Et depuis, le phénomène a explosé », constate-t-il.

Le village d’Anse, où il a repris le domaine familial, a bien grandi aussi : les nouveaux installés qui s’échappent de la toute proche métropole lyonnaise amènent un pouvoir d’achat nouveau.

Système des trois tiers

Malgré tout, développer la vente directe se heurte à un problème de temps disponible. Aussi, pour l’instant, Sylvain Brondel fait confiance au système des trois tiers qu’il a mis en place. Sur ses 15 ha cultivés en bio dans le Sud du Beaujolais, cinq sont affectés à un contrat pluriannuel (sur douze ans) de vente de moût pour élaborer du crémant de Bourgogne. Cinq sont vinifiés et vendus en vrac au négoce (400 €/hl pour le dernier millésime).

Les vins issus des 5 ha restants sont embouteillés (40 000 cols/an) et commercialisés au caveau pour une moitié (de 7,50 à 14 euros la bouteille) et à l’export ou au CHR pour l'autre moitié.

Un lien de longue da

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