Quand le vieillissement alternatif du cognac devient un élément de différenciation

Comment se démarquer et renouveler l’intérêt des consommateurs sur le marché du cognac ? Plusieurs maisons ont parié sur un élevage de finition alternatif. Mais jusqu’où peut-on aller dans le cadre de l’appellation ? Le succès commercial n’a pas évité une mise au point réglementaire

Le cognac American oak  a été lancé en 2016 avec l’idée de créer un pont vers les 30-50 ans, déjà amateurs d’autres spiritueux, tels que  le rhum et le bourbon. Photo : Bache-Gabrielsen

C’est la maison Bache-Gabrielsen qui a eu l’idée, dès 2011, de réaliser des essais de vieillissement alternatif pour son cognac. Le maître de chai, Jean-Philippe Bergier, a commencé à tester un deuxième élevage avec différents bois, autres que le chêne français. Après plusieurs années de mise au point, l’entreprise s’est orientée vers un passage d’au moins 6 à 9 mois dans des fûts neufs, fabriqués en France par un tonnelier partenaire, avec des bois de chêne américain importés du Tennessee. L’idée sous-jacente ? Explorer de nouveaux territoires, se démarquer.

Un cognac aux notes exotiques, mais reconnaissable

« La spécificité du produit, c’est bien cette double maturation, indique Marielle Chopin, responsable des relations publiques. Le chêne français apporte à l’eau-de-vie de la structure, le chêne américain lui confère des notes gourmandes de fruits exotiques (noix de coco, ananas, vanille) au nez, qui pourraient le rapprocher d’un rhumEn bouche, pourtant, le cognac est bien reconnaissable. »

Le produit final a été lancé sur le marché en 2016 sous le nom d’« American Oak », avec l’idée de créer un pont vers les 3

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