Rosé du Languedoc IGP : carton plein

En 2012, pour développer la production de rosé, la cave a investi dans des outils de pressurage, de froid et de mise en bouteille/BIB. Les lignes de conditionnement sont aujourd’hui saturées. Un investissement va permettre de doubler la capacité en 2015. Photos : DR

Le Languedoc s’est engouffré dans une belle brèche. Le rosé pâle, frais et aromatique est passé de la mode au standard. Avec la montée en gamme de la Provence, un boulevard s’est offert aux IGP rosé du Languedoc.
 

Entre la montée en gamme du rosé de Provence, l’engouement pour le rosé en France et l’appétit grandissant pour les rosés secs à l’étranger, les rosés du Languedoc se voient pousser des ailes. « Depuis trois ans, l’accélération de la demande est très notable, indique Florence Barthès, la directrice du syndicat de l’IGP Pays d’Oc. Près de 1,4 million d’hectolitres de rosé sont sortis de chai sur 2013-2014. Pour la campagne en cours, malgré la sécheresse et la grêle qui ont touché une partie du vignoble en 2014, nous estimons pouvoir atteindre entre 1,5 et 1,6 million d’hl. » C’est à se demander d’où vient le rosé…

Cinsault-grenache : la recette du succès

« Le cinsault que les producteurs utilisaient traditionnellement pour faire du rosé ne suffit effectivement plus à satisfaire la demande, reconnaît la directrice. Avec les primes, ce cépage conduit pour faire du rouge a été fortement arraché. Les surfaces

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