Segmenter la gamme, faire des cuvées pour le plaisir et cultiver un bon relationnel

Photo : DR

Au château Ferran-Saint-Pierre, en biodynamie depuis 2010, on vise les professionnels et on évite la grande distribution. La communication se fait en direct plus que sur les étiquettes. Et la gamme se développe au domaine et avec les vins des copains.

«Mon père a acheté le domaine en 1976. Il y a travaillé avec ma maman. Moi, je suis arrivé en 2007. Après son départ à la retraite, mon père est revenu travailler… Nous avons du mal à recruter », explique Julien Ferran, qui gère le Château Ferran-Saint-Pierre (35 ha), dans la région du Haut-Benauge, au sud-ouest de l’Entre-Deux-Mers. Il travaille à la vigne et au chai avec son père. Mais c’est lui qui gère la partie commerciale et distribution. « Château Ferran ne peut pas être en grande distribution. Ce n’est pas parce que je refuse de vendre à la GD, c’est une question de prix au départ. Ils ne payent pas le prix demandé. Et ils n’expliquent pas les vins. » Pourtant, au domaine Ferran, on pratique des prix « raisonnés » (7 à 14 €, prix public). « La biodynamie doit rester accessible », affirme le vigneron.
Les ventes du château en France sont conclues à 80 % auprès des grossistes. «

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