Si je t'écorche, tu es cuit

Les équipes de Wine Intelligence ont testé sur 900 Américains originaires de 8 États différents le lien qu’il pouvait exister entre l’acte d’achat et la facilité à prononcer le nom du vin inscrit sur l’étiquette. Pour se faire, ils ont proposé au panel 18 noms de cépages imaginaires : certains faciles à lire (ex. Miresa) d’autres moins (Ex. Kiraric).

Conclusion : le panel état deux fois plus enclin à acheter un vin qu’il considérait comme facile à prononcer. Autrement dit : les vins avec un nom difficile à prononcer ont perdu la moitié du marché potentiel avant même d’avoir était goûtés.

Autre résultat : les interrogés ont associé facilité de prononciation et qualité. Un vin impossible à nommer est inconsciemment moins bon.

Donc avant de vous lancer dans la commercialisation de vos vins, au Brésil, en Pologne ou en Chine vérifiez si les autochtones arrivent à prononcer votre nom de vin sans l’écorcher...