
Ne vous y trompez pas : si les ventes de vin par Internet sont en croissance, le prix demeure la motivation n° 1 de 46 % des consommateurs sur ce circuit (source : Dowel pour Cniv/FranceAgrimer).
Par prix, il faut entendre le montant que le client devra dépenser, y compris les frais de livraison. Le second critère est la disponibilité du produit, c’est-à-dire le temps de livraison. Pour un vigneron, il est primordial d’avoir une grille tarifaire cohérente entre les différents circuits de commercialisation, car Internet est un lieu de transparence absolue. Dans une e-boutique de vigneron, le prix peut être le même que celui au caveau. Sur une plateforme, prévoir éventuellement 10 à 20 % supplémentaires pour couvrir les commissions ou les frais d’abonnement. Mieux vaut limiter le nombre de sites où ses bouteilles sont présentes, afin d’éviter une cacophonie tarifaire. Les frais de livraison ne doivent pas être trop élevés, sous peine de voir les consommateurs abandonner leur panier. Ils peuvent varier de 0 à 39 euros, selon les sites. Proposer la gratuité au-delà d’un certain montant ou pendant une promotion peut renforcer l’attrait de votre offre.
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