
L’étude de Circana a révélé que 36 % des acheteurs estiment qu’au-delà de 15 € il est indispensable qu’un vin soit bio.
© S. Leitenberger - stock.adobe.com« Le vin bio résiste face à un marché des produits bio qui va mal », annonce Nicolas Richarme, président de Sudvinbio lors d’une conférence de presse pour Millésime bio 2024, tenue en décembre 2023.
Cette relative bonne santé du marché du vin bio français s’expliquerait par la répartition atypique de ses circuits de distribution. En effet, selon l’Agence bio, la part des ventes réalisées en grande distribution représente moins de 10 %. Alors que la vente directe et l’export totalisent respectivement 30 et 38 % des ventes des viticulteurs bio.
Le marché continue de progresser
Ces circuits connaissent une hausse par rapport à 2022 : + 5 % en vente directe, + 2 % à l’export et + 8 % pour les cavistes. Alors que les ventes en grande distribution et dans les magasins spécialisés ont connu des baisses de 7 %. Le vin bio se distingue ainsi « des autres produits alimentaires bio vendus à 50 % en grande distribution », explique Christophe Ferreira, consultant Shopper Insights au cabinet d’études Circana.
Au final, Nicolas Richarme évoque une augmentation du chiffre d’affaires du vin bio français avec + 6,3 % en 2022 par rapport à 2021… dans l�
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