
Venu en France il y a plus de 40 ans pour enseigner le karaté, Yoshio Ito a aussi étudié le vin à Bordeaux. Il est tombé amoureux des vins français. Cet engouement s’est traduit
par la création d’une entreprise d’exportation de vins français,
au Japon principalement.
Qui êtes-vous, quel est votre parcours ?
Yoshio Ito : En 1976, je suis venu en France en tant que professeur de karaté. En japonais les arts martiaux se traduisent par budo, et le raisin se dit budo aussi ! J’ai donc enseigné le budo. Mais j’ai aussi suivi une formation sur le budo, le vin, à la faculté d’œnologie de Bordeaux. Pendant six ans j’ai vécu à Bordeaux, puis je suis retourné au Japon où j’ai travaillé dans le commerce des vins. Mais il n’y avait pas de bons vins au Japon, donc j’avais besoin de revenir en France.
Je suis revenu en 1990 et j’y suis resté. J’ai travaillé dans une entreprise japonaise de commerce de vin. Puis, en 1998, j’ai créé mon entreprise, Œno-connexion.
Pouvez-vous nous présenter l’agence Œno-connexion ?
Y. I. : Je sélectionne des vins afin de les envoyer au Japon et je travaille avec une vingtaine d’importateurs japonais. J
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