Les derniers cadrages de la réforme sur l’assurance récolte ont été dévoilés fin octobre. Les producteurs ont désormais les cartes en main pour choisir de souscrire ou non à ce nouveau dispositif. Pour Jean-Michel Geeraert, directeur du marché de l’agriculture et de la prévention de Pacifica, les viticulteurs devraient largement tirer profit de cette protection, dans un environnement bousculé par les accidents climatiques.
Les pouvoirs publics ont détaillé fin octobre les derniers arbitrages de la réforme de l’assurance Multirisque climatique (MRC). Quels sont-ils, et en êtes-vous satisfaits ?
Jean-Michel Geeraert : Dans un contexte budgétaire serré, nous pouvons retenir que les décisions prises il y a une dizaine jours par l’Etat sont très encourageantes. Elles permettront de mieux sécuriser les productions agricoles, alors que le dérèglement climatique amène des sinistres de plus en plus fréquents, comme en témoignent les différents épisodes de 2022. Pour indemniser les agriculteurs, c’est une enveloppe de 600 millions d'euros annuels qui a été confirmée par l’Etat, auxquels s’ajoutent 80 millions d'euros supplémentaire en cas de bes
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