
Le gouvernement allemand vient d’annoncer qu’il interdirait le glyphosate d’ici 2023. Selon Bayer, une telle interdiction irait à l’encontre des multiples évaluations scientifiques des autorités compétentes dans le monde, qui ont établi depuis plus de 40 ans que le glyphosate peut être utilisé sans danger et qu'il n'est pas cancérogène. L'Union européenne dispose d'un cadre juridique commun pour l'autorisation des substances actives des produits phytosanitaires, qui repose sur l'un des systèmes d'évaluation les plus rigoureux au monde. Le glyphosate suit un processus de renouvellement par l’Union Européenne d’ici 2022. La France, les Pays-Bas, la Hongrie et la Suède ont récemment été chargés de réévaluer la sécurité du glyphosate.
Bayer estime que
préjuger du résultat de cette évaluation scientifique de la part de ces États membres et de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) remettrait en cause la confiance en une procédure d'autorisation basée sur la science et des règles strictes. Cela aurait également un impact négatif majeur sur l'agriculture et d'autres secteurs, bien au-delà de cette substance.
En France, Bayer précise qu’elle entend les attentes sociétales qui souhaitent limiter le recours aux produits phytosanitaires afin de proposer les moyens d’optimiser l’utilisation du glyphosate en France.