Beaujolais : « Notre marché est mondial, il faut porter nos couleurs »

Sur les 12 derniers mois, le Beaujolais a exporté 141.200 hl de vins, soit 30 à 35 % de sa production. Mais ces volumes se sont réduits de 72.000 hl en cinq ans. L’interprofession a souhaité donner un coup de projecteur sur l’export lors de son assemblée générale du 18 juillet, à Lacenas dans le Rhône.

madone de Fleurie

Une bouteille de beaujolais sur trois est vendue à l'export. États-Unis, Royaume-Uni et Japon sont les trois premières destinations.

© Vins du Beaujolais/Etienne Ramousse

« L’export, c’est indispensable. Aujourd’hui, nous sommes un vignoble avec une notoriété mondiale. Il va falloir rester dans cette catégorie. » Avant de céder la main à Jean-Marc Lafont, nouveau président d’Inter Beaujolais, le président sortant, Philippe Bardet, a exhorté les forces vives du Beaujolais à repartir parcourir le monde : « Notre marché est mondial, il faut porter nos couleurs. »

Une fois la palette vendue, le travail commence

Un travail qu’effectue au quotidien Christophe Bristiel, directeur commercial des domaines de la famille Richard, qui souligne l’importance d’accompagner les bouteilles et les équipes de vente sur place. Quelle que soit la taille du marché ou du domaine.

« Une fois que la palette est vendue, c’est là que le travail commence », insiste le directeur, qui conseille d’aller aussi à la rencontre des vendeurs et de ne pas s’arrêter à l’importateur. « France ou export, cela reste de la vente. Il faut avoir une démarche commerciale et construire une relation de la même manière. »

Chasser en meute

Participer à une mission collective peut être une bonne occasion pour prendre des contacts. Lu

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