Il n’y a peut-être pas de hasard dans le développement d’une entreprise, surtout lorsqu’elle s’appuie sur une production naturelle. Et si, partant de cette hypothèse, tout s’enchaînait… naturellement ?
On serait tenté d’en trouver une preuve dans l’histoire du domaine de la Jasse, installé à Combaillaux, près de Montpellier (Hérault). Tout avait démarré dans les années 1960, grâce à des pieds-noirs qui avaient défriché et planté un vignoble, « là où il n’y avait rien, si ce n’est des cailloux », dit-on dans le village languedocien.
En 1995, Hans Walraven, un négociant néerlandais, spécialisé dans les grands crus du Bordelais, achète la propriété et engage Bruno Le Breton, œnologue de formation, pour s’occuper du domaine.
Celui-ci se souvient : « Hans Walraven avait compris que dans notre région, l’excellent rapport entre le prix des domaines et le potentiel des vins rendait cet investissement prometteur. Il m’a donné une bouteille de bordeaux qu’il importait aux Pays-Bas et m’a dit : "Voilà ce que l’on va faire, sans dépasser un prix de revient de 15 francs." J’avais le produit et le prix, il ne manq
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