Dans les départements dotés d’un fonds d’urgence viticulture, les guichets de demandes d’aides à la trésorerie sont désormais fermés.
Dans le Gard, les 1.300 demandes reçues par les services d’État ont été instruites. Environ 1.000 entreprises sont éligibles.
Comme pour les autres départements méditerranéens d’Occitanie, la viticulture est majoritaire dans le Gard. Elle représente la moitié des exploitations du département, soit environ 2.700 entreprises d’après les données du recensement agricole de 2020. C’est donc plus d’un tiers des exploitations viticoles du Gard qui bénéficieront de l’aide gouvernementale décidée en février dernier.
Une revalorisation des aides forfaitaires
Afin d’aider un maximum d’exploitations, les pouvoirs publics du département avaient décidé d’assouplir les critères d’accès au fonds d’urgence. Les sociétés dont au moins un associé est exploitant à titre principal qu’il soit majoritaire ou non sont devenues éligibles. Par ailleurs, le niveau minimum de perte de récolte ou de chiffre d’affaires a été abaissé, passant de 20 à 10 %.
Le montant des indemnisations ( voie 2) a quant à lui été revu à la hausse pour les exploitations ayant un niveau de pertes supérieur à 20 % :
▪ 4.950 € pour une exploitation exploitant une surface en vigne entre 4 et 10 ha ;
▪ 8.250 € pour une exploitation exploitant une surface en vigne entre 10 et 20 ha ;
▪ 11.550 € pour une exploitation exploitant une surface en vigne supérieure à 20 ha.
« Un coefficient multiplicateur de 1,65 a été appliqué pour ces entreprises en plus grande difficulté, précise Sébastien Ferra, directeur de la DDTM du Gard. Aussi, un bonus de 20 % est accordé aux jeunes installés et à ceux qui cumulent perte de récolte et perte de chiffre d’affaires. »
Avec toutes ces nouvelles conditions, l’enveloppe du Gard dotée de 8,53 millions d’euros est presque intégralement consommée.
« Les premiers paiements interviendront cette semaine. Et tout sera versé d’ici le 25 avril », assure Sébastien Ferra.