Dans les vignobles en crise, le marché du foncier s'enlise

De la Gironde à l’Aude, en passant par les Pyrénées-Orientales ou le Tarn, la crise viticole se répercute sur le marché du foncier. Peu de ventes et des prix en chute libre dans le Bordelais. Tandis que l’Occitanie fait face à des situations très contrastées.  

Dans le Languedoc, le manque de rentabilité de la production viticole mène au quasi-abandon de certaines parcelles.

© Séverine Favre

Le constat posé par Nicolas Poulhalec, référent du Réseau Viti pour la Safer Occitanie, a beau être réaliste, il n’en est pas moins cruel : « Aujourd’hui dans certains départements d’Occitanie, le matériel végétal n’est plus valorisé. On achète la terre, qui ne s’est pas dépréciée, mais la vigne ne compte plus. » Frappés par la crise viticole, certains territoires du Tarn, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales ou du Gard n’y coupent pas.  

À Gaillac, le prix de l'hectare varie aujourd’hui de 6.500 € à 12.000 €, quand il s’établissait entre 8.000 € et 13.000 € il y a encore quatre ans. Dans les Corbières, il tourne autour de 8.000 €, contre 10.000 € à 12.000 € quelques années plus tôt. Dans les Pyrénées-Orientales, sur sept appellations, cinq n’ont pas varié, mais deux ont connu en 2023 une diminution du prix du foncier de 9 %…

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