
Dans le Languedoc, le manque de rentabilité de la production viticole mène au quasi-abandon de certaines parcelles.
© Séverine FavreLe constat posé par Nicolas Poulhalec, référent du Réseau Viti pour la Safer Occitanie, a beau être réaliste, il n’en est pas moins cruel : « Aujourd’hui dans certains départements d’Occitanie, le matériel végétal n’est plus valorisé. On achète la terre, qui ne s’est pas dépréciée, mais la vigne ne compte plus. » Frappés par la crise viticole, certains territoires du Tarn, de l’Aude, des Pyrénées-Orientales ou du Gard n’y coupent pas.
À Gaillac, le prix de l'hectare varie aujourd’hui de 6.500 € à 12.000 €, quand il s’établissait entre 8.000 € et 13.000 € il y a encore quatre ans. Dans les Corbières, il tourne autour de 8.000 €, contre 10.000 € à 12.000 € quelques années plus tôt. Dans les Pyrénées-Orientales, sur sept appellations, cinq n’ont pas varié, mais deux ont connu en 2023 une diminution du prix du foncier de 9 % par rapport à 2022. Dans le Gard enfin, sur la partie située en côtes-du-rhône, les tendances vont de 4 à 20 % de baisse.
Mosaïque de situations dans le Languedoc
Mais à côté de ces terroirs mal en point, d’autres se distinguent par leur bonne, voire très bonne sa
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