En vigne, le lissage reste indispensable pour le cuivre en Champagne

Avant d’annoncer les doses utilisées dans le secteur, Pascal Doquet, président de l’Association des champagnes biologiques, et Olivier Horiot, référent de la commission technique, tiennent à rappeler que tous les viticulteurs utilisent du cuivre, la seule molécule qui ne présente pas de résistance.


« De nombreuses spécialités chimiques contiennent du cuivre, spécifie Olivier Horiot, et à forte concentration. À dose homologuée, certains peuvent pulvériser en deux applications ce que nous, en bio, nous pratiquons durant la saison. En moyenne, par passage, nous dosons à 400 g/ha autour de la floraison et entre 150/200 g/ha de part et d’autre de cette période sensible. En règle générale, nous traitons un à deux passages de plus qu’en conventionnel contre le mildiou. En 2015, six à huit passages ont été nécessaires contre douze à quatorze passages en année très humide (2016). Selon notre enquête, la moyenne pratiquée est de 4,30 kg/ha sur 2012/2016, période comprenant deux années à fortes pressions. Il sera difficile de respecter la réglementation lors d’années très humides sans avoir la possibilité de lisser les doses sur plusieurs

La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés