Suite à la parution de deux avis officiels l’été dernier, des équipements de protection individuelle (EPI) adaptés à l’agriculture vont pouvoir être certifiés. De quoi être protégé sans passer par la case « cosmonaute » !
Si 64 % des agriculteurs déclarent porter une protection lorsqu’ils préparent une bouillie phytosanitaire, ils ne sont plus que 18 % à en porter pendant toutes les phases de contact potentiel avec le produit (préparation, traitement et nettoyage du matériel)1. En cause : l’inconfort, qui augmente avec le degré d’imperméabilité des vêtements. Sans parler de l’image renvoyée : difficile, en effet, de se sentir à l’aise dans une combinaison de « cosmonaute » !
« Les EPI ont été développés pour l’industrie chimique et ne sont pas adaptés pour les applications phyto dans l’agriculture », évoque Olivier Briand, chargé de mission au bureau santé et sécurité au travail du ministère de l’Agriculture. Or, les viticulteurs ont des demandes spécifiques : ils attendent des EPI confortables, un minimum esthétiques et qui les protègent correctement. Sans parler de s’y retrouver dans la complexité des classifications
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