
Le 16 juillet, la profession avait déjà écrit au Premier ministre pour dire tout le mal dont elle pensait des procédures qui seraient mises en place pour limiter les traitements auprès des habitations. L’Anev (Association nationale des élus de la vigne et du vin) vient appuyer les viticulteurs et leurs représentants en incitant le gouvernement à proposer des alternatives. Nathalie Delattre et Philippe Huppe, coprésidents de l’ANEV,
recommandent au gouvernement de proposer des mesures alternatives, mieux adaptées à la réalité du terrain et acceptables pour les agriculteurs autant que pour les riverains.
Ces deux élus déplorent qu’aucune étude d’impact n’ait été faite sur l’économie viticole. Et ils rappellent que la filière est engagée dans une démarche de réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques (plan de filière, agriculture biologique, HVE). Pour les deux coprésidents de l’ANEV :
Il revient donc à l’État de s’assurer de ne pas homologuer les produits dont l’utilisation implique la création d’une distance de sécurité qui saperait tous les efforts engagés par la profession.
Sans changement de braquet de la part du gouvernement, les deux élus rétorquent que la chartre de bonne pratique mise en place dans de nombreux secteurs serait stoppée.