Le développement de la robotique agricole pousse à réfléchir à l’impact de cette révolution sur le domaine de l’assurance et des risques. Guillaume Suc, responsable offres machines agricoles chez Groupama, nous éclaire sur la question de la responsabilité juridique en cas d’action dommageable d’un robot.
Désherbeurs pour cultures maraîchères et vigne, robots de semis, de pulvérisation, d’ébousage ou pousse-fourrage… l’intelligence artificielle qui s’immisce dans la vie des agriculteurs rend de nombreux services, mais génère aussi de nouveaux risques. Quels sont-ils ?
Guillaume Suc : Le robot utilisé en agriculture est un engin agricole et génère donc les mêmes risques qu’un tracteur ou qu’un matériel (hormis le risque routier) : dommages causés à un tiers, dommages corporels causés à son utilisateur, dommages matériels subis par le robot suite à un accident ou en cas de vol ou vandalisme.
Mais à la différence d’une machine agricole classique, le robot agricole est doté de fonctionnalités telles que l’autonomie de déplacement. C’est cette autonomie qui peut générer de nouveaux risques et qui peut impacter les risques tels que
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