Jean-Michel Audrain, directeur général de Bureau Veritas Certification France, nous explique comment mener de front la mixité entre production biologique et production conventionnelle.
Pour un producteur qui souhaite avoir à la fois des vignes certifiées bio et des vignes en conduite conventionnelle sur son exploitation, quelques règles sont à respecter.
Le vigneron doit instaurer une organisation assurant la séparation permanente entre l’unité de production biologique et l’unité de production conventionnelle. « Le producteur détaille les mesures qu’il met en place pour assurer le respect des points suivants : les parcelles bio et conventionnelles sont clairement identifiées et séparées, les récoltes des raisins biologiques sont séparées dans l’espace et dans le temps des raisins conventionnels avec identification des lots ; les cuves bio et conventionnelles sont identifiées au niveau du chai avec les différentes interventions réalisées lors de la vinification », explique Jean-Michel Audrain, directeur général de Bureau Veritas Certification France.
La mixité bio-non bio de raisins de couleurs différentes est possible, sous réserve du respect des co
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