La perte d’un membre est un état invalidant qui affecte non seulement la qualité de vie du patient, mais aussi son indépendance et sa mobilité. En cas d’amputation, des solutions plus ou moins adaptées existent. Au centre de la main de la clinique Jules Verne de Nantes, le chirurgien Edward de Keating-Hart a apporté une nouvelle technologie des États-Unis. Spécialiste de la « targeted muscle reinnervation » (TMR), il est capable de greffer des bras bioniques sur certains patients.
En tant que chirurgien de la main, quel est votre rôle dans la pose de prothèse ?
Edward de Keating-Hart : Plus spécifiquement, je gère la cohabitation entre la chirurgie et la prothèse bionique ou myoélectrique. Mon rôle est de prescrire des prothèses à des personnes ayant subi la perte d’un doigt, d'un bras, d'un poignet. Dans certains cas, je vais les opérer pour leur poser des prothèses bioniques, très spécifiques. Par exemple, lors de la perte d’un bras, le patient aura recours au chirurgien pour l’amputation, se rendra en centre de rééducation avec kinésithérapeute ainsi que l'ergothérapeute et, en parallèle, recevra l’appui d’un orthoprothésiste qui con
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