« Ça fonctionne dans les sites isolés, il y a beaucoup d’installations en Allemagne, pourquoi pas chez nous ! » C’est ainsi que le nouveau chai de Château Poupille (Gironde) est équipé depuis un an avec 120 panneaux photovoltaïques (33,6 kWc) et 12 kWh de batteries de stockage. Son propriétaire, Philippe Carrille, envisage même d’augmenter cette capacité de stockage à 24, voire 36 kWh. « Avec trois groupes de froid, mon abonnement à 36 kVA devenait un peu juste. Il fallait jongler pour éviter de mettre l’installation en défaut. Avec mes panneaux, j’ai pu éviter de passer au tarif jaune et j’ai diminué ma facture de moitié, avec un groupe de froid en plus », résume le vigneron. L’électricité consommée provient en priorité des panneaux, puis des batteries, puis du réseau. Un système électronique optimise les opérations.
L’installation fonctionne « super bien ». Engagé dans une démarche d’autonomie énergétique —en bio, il utilise une chaudière à sarment depuis dix ans, Philippe Carrille se définit aussi comme pragmatique. « Tous nos investissements doivent être rentables. » Après un an d’utilisation, les premier
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