Une agence commerciale dans l’ère du temps

VinHop représente aujourd’hui une centaine de domaines viticoles auprès des restaurateurs et cavistes parisiens. Loïc Gonnet, co-associé, détaille la feuille de route d’une entreprise qui met en avant le terroir et la satisfaction client.

Singuliers VinHop Paris

Lors de la première édition de Singuliers, 66 domaines distribués sur Paris par VinHop ont fait le déplacement afin de rencontrer près de 400 visiteurs professionnels du vin.

© DR

Aujourd’hui, qu’attendent les restaurateurs de la part d’une agence commerciale ? 

Loïc Gonnet : VinHop représente à ce jour 80 vignerons français et 20 domaines espagnols. Ces 100 producteurs sont des entités propres mais ils ont tous en commun le fait de travailler comme des « vignerons artisans ». Nous connaissons leur histoire, leurs valeurs et nous pouvons les expliquer à notre clientèle composée essentiellement de représentants de la CHR et de cavistes indépendants.

En cela nous sommes totalement en phase avec les attentes d’une partie de la restauration. Mais si les restaurateurs veulent du lien, ils ne veulent pas pour autant de la dispersion. Ce sont des chefs d’entreprises peu disponibles et très sollicités. Le monde des agents a besoin de se concentrer pour suivre les évolutions de la CHR. 

La concentration est-elle à opposer à la spécialisation ?

L. G. : Généraliste ou spécialiste ? Il y a un vrai débat de fond. Il y a quelques années, Paris a donné une place de choix à des agents spécialistes. Olivier Ortega, Monsieur Rhône, est l’un d’entre eux. Plus d’une trentaine de domaines comme le Vieux Télégraphe ou la

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