De plus en plus de vignerons sont attirés par la philosophie de ces vins qu’ils appellent volontiers « vivants ». Cependant, aucune réglementation n’existe et l’utilisation du terme peut conduire à certaines déconvenues administratives.
Pas de pesticides de synthèse pour le vignoble, vendanges manuelles et aucun intrant pour la vinification. Voilà comment résumer, très brièvement, les techniques utilisées pour faire du vin naturel (ou vin nature). Cependant, il n’y a aucune certification ni cadre réglementaire, si bien qu’il peut exister autant de vignerons « nature » que de façons de faire le vin nature… Lors de la neuvième édition des Rencontres vin, droit & santé, organisée notamment par la direction du master droit de la vigne et du vin de l’université de Bordeaux, chercheurs et vignerons, réunis en novembre à la Cité du vin, se sont justement interrogés sur la nécessité de créer une base juridique solide à cette méthode.
« Je pense que l’idée d’encadrer le vin nature est bonne, explique d’emblée Antonin Jamois, vigneron nature à Lugasson (Domaine de l’Île Rouge). Cela permettrait d’abord au consommateur d’avoir
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