S’il n’existe pas de porte-greffe « miracle » qui conviendrait à toutes les situations, plusieurs critères peuvent être examinés pour faire le meilleur choix. « Le point zéro est de se baser sur une analyse de sol de la parcelle à planter », souligne Coline Goursolle, référente du plan national dépérissement du vignoble en vallée du Rhône.
Pour cela, l’échantillon devra être le plus représentatif possible : l’idéal est de faire 10 à 15 prélèvements/ha, après labour et en évitant les bordures. Peut-être sera-t-il nécessaire de traiter les zones très différentes à part, par exemple les bas de coteaux.
Cette étape préalable est aussi le moment pour noter le pourcentage de cailloux (qui ne servent pas dans l’alimentation de la plante) et la profondeur de sol, qui va donner une indication sur la réserve utile.
Sept critères à prendre en compte
Munis de ces éléments, sept critères peuvent être passés en revue pour affiner le choix du porte-greffe :
- le taux de calcaire actif. Mis à part dans les sols granitiques, la résistance au calcaire actif demeure le critère n°1 de choix du porte-greffe. Pour davantage de sécurité,
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