
Avec le développement de l’agroforesterie dans les systèmes viticoles, ou vitiforesterie, de nombreux vignerons se questionnent sur la cohabitation arbre-mécanisation. Selon les experts, l’enjeu n’est pas de remettre en cause le travail mécanisé des vignes si l’on veut voir émerger davantage de plantations boisées entre les ceps.
« On n’envisage jamais l’agroforesterie pour compliquer la vie des agriculteurs, et l’enjeu, en réintégrant des arbres dans les systèmes de monoculture, dont fait partie la vigne, est évidemment de continuer à mécaniser les pratiques », insiste d’emblée Fabien Balaguer, directeur de l’Association française d'agroforesterie. « Sur le sujet, nous avons des demandes de tous les grands vignobles ! » reconnaît-il. Et si la filière montre un fort dynamisme en la matière, « y compris pour des raisons parfois plus d’ordre marketing qu’agronomique », l’enjeu et d’« arriver au meilleur compromis », pour maintenir la production viticole tout en apportant grâce aux arbres « davantage de résilience aux systèmes, d’un point de vue agroécologique et économique », précise Fabien Balaguer.
« Avant d
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