Depuis quinze ans, un petit troupeau de quinze brebis bleu du Maine et ouessant pâture une dizaine d’hectares de vignes au domaine La Paonnerie (Anetz, Loire-Atlantique), des vendanges au débourrement. Pour Jacques Carroget, aucun problème d’intoxication liée au cuivre n’a été observé jusque-là. « J’utilise des doses de cuivre réglementaires, comme indiqué dans le cahier des charges Demeter, à moins de 3 kg/ha. Cette année, les brebis sont rentrées dans les vignes après les vendanges, et ont mangé des feuilles restantes sur les pieds, sans aucun souci. Pour nous, le risque d’intoxication est un non-problème, et le pâturage offre de multiples atouts : antigel, travail du sol facilité, gestion d’adventices difficiles, renforcement de la biodiversité, fertilisation… » Hormis les moutons.Le domaine de la Paonnerie possède aussi des cochons herbivores de Nouvelle-Zélande de race kune-kune depuis trois ans. « Ils font un travail différent des moutons, précise le vigneron. Si la terre est meuble ils vont la retourner, à la recherche de racine de liserons, d’escargots. Ils font du fumier froid comme les bovins, ce qui est mieux pour certains types de sol. Mais…
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