Bio, raisonné ou conventionnel dans un mouchoir

Après avoir présenté les impacts sur l’IFT et la quantité de vendange, l’IFV fait le point sur les impacts œnologique, environnemental et économique de trois systèmes de conduite. Résultat : les vins bio sont plus colorés et plus tanniques, pour des coûts de production un peu supérieurs. L’impact sur l’eutrophisation des eaux et les émissions de gaz à effet de serre reste très lié au millésime.

La parcelle de gamay a été divisée  en trois modalités : conventionnelle, bio  et raisonnée. © IFV/Sicarex Beaujolais

La parcelle de gamay a été divisée en trois modalités : conventionnelle, bio et raisonnée.

© © IFV/Sicarex Beaujolais

Bio, raisonné ou conventionnel : entre les trois, comment choisir ? Afin d’apporter des réponses les plus rigoureuses possibles aux vignerons, l’IFV Sicarex-Beaujolais a entrepris de comparer ces trois systèmes de culture, sur la même parcelle de gamay, à 9.000 pieds/ha, sur un sol sableux superficiel (voir tableau).

L’essai a duré 11 ans. Les premiers résultats sur le rendement et l’IFT ayant déjà été présentés (voir Viti hors-série Les Enjeux n° 22 de mai 2015), nous vous proposons aujourd’hui les conclusions portant sur la qualité des vins, les coûts et l’environnement.

 

Des vins bio plus colorés et plus tanniques

« Malgré les différences parfois fortes constatées à la parcelle (vigueur et rendement plus faibles en bio), la qualité des vins obtenus suite à ces différents systèmes de culture est peu différente », résume Jean-Yves Cahurel, de l’IFV Sicarex-Beaujolais, qui a suivi l’étude depuis le début.

Bien que levurés comme les autres modalités, les moûts bio fermentent plus lentement, surtout en début de FA. Cette différence est à relier avec les teneurs plus faibles en azote ammoniacal (87 mg/l en moye

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