En Australie et Nouvelle-Zélande, le prix de l’abonnement est presque rentabilisé par l’économie de deux à trois traitements phytosanitaires par an.
© Bioscout
Imaginez une vigie qui prélève et analyse l’air de vos parcelles 24 h/24 et 7 j/7 : c’est la promesse de Bioscout avec son capteur SporeScout, un piège à spores fongiques automatisé. Après avoir collecté les particules présentes dans l’air, une intelligence artificielle reconnaît les spores de mildiou, oïdium, botrytis, eutypiose et botryosphaeriose.
Pour les vignerons, l’information arrive presqu’en temps réel. L’intérêt est de détecter les risques plus précocement et plus sûrement, afin d’éviter de traiter si la maladie n’est pas présente ou si les conditions météorologiques ne sont pas favorables. BioScout annonce des réductions de traitements phytosanitaires plus de 25 % dans ses premiers essais.
SporeScout a été conçu en Australie, pour fonctionner en autonomie dans les endroits les plus reculés et peu desservis par le réseau. Il sera présenté en France par ses concepteurs au mois de novembre et à Vinitech. Les premières installations sont prévues en février 2025. Un tarif préférentiel pour les primo-adoptants est proposé à 7.000 euros par unité sous forme d’abonnement annuel (avec une commande minimum de deux unités, soit 14.000 €). Une unité couvre 100 ha. Ce prix inclut l’installation, le tableau de bord en temps réel et l’agenda de pulvérisation.