
Dans le Vaucluse, la chambre d’agriculture teste la brumisation. L’un des objectifs de cette technique expérimentale en France est de limiter la contrainte thermique appliquée à la vigne lors des épisodes de canicule. L’essai commencé en 2019 est reconduit cette année afin de vérifier les premiers résultats tout en améliorant le protocole.
«Sur l’arc méditerranéen et pour la production viticole, le changement climatique tel qu’il s’exprime actuellement n’a plus que des “mauvais côtés”, introduit Olivier Jacquet, de la chambre d’agriculture du Vaucluse. La hausse de la contrainte hydrique et thermique, combinée à l’avancée des stades phénologiques, oblige à repenser les modes de production. Mais pour les vignes en place, afin de maintenir les rendements et les profils de qualité actuels, il est impossible de jouer sur l’orientation des rangs, sur la densité de plantation ou encore sur le système de conduite. Le levier le plus fort pour compenser le manque de pluie et l’élévation des températures estivales réside dans des apports d’eau exogènes. On pense alors instinctivement à l’irrigation qui, en augmentant l’humidité
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