Lancé en 2023, le produit de biocontrôle Belvine a déjà à son compteur deux campagnes marquée par une pression mildiou intense.
Ce stimulateur de défenses des plantes à base d’acides aminés et de polysaccharides prépare la vigne aux agressions du mildiou et de l’oïdium. « Sur le premier et le deuxième traitements, Belvine permet de réduire la dose des fongicides à 60% de la quantité maximale autorisée pour une efficacité équivalente à une dose pleine, même sur nos essais réalisés en 2024 », indique Edouard Varaigne, chef marché chez Cérience.
Un retour d'expérience positif en Anjou
David Grellier, directeur du château la Varière en Anjou, a intégré Belvine dans les programmes phyto des 150 hectares du domaine propriété du négoce Orchidées (ex-Ackerman) en remplacement d’une autre solution de biocontrôle à base de cos-oga. Ses impressions sont positives avec une expérience d’usage de deux années, sur le vignoble du château mené en viticulture conventionnelle sans CMR comme sur les 10 ha où ne sont appliqués que du cuivre et des produits de biocontrôle.
« Pour parler de la campagne passée, avec un mildiou costaud pour l’Anjou, les résultats de Belvine sont intéressants. Sur les quatre premiers traitements, l’association cuivre/Belvine a tenu la comparaison avec le programme systémique/Belvine. S’il y a eu un décrochage en milieu de campagne, au final, il n’y a pas de différences majeures entre les deux itinéraires techniques. Belvine semble avoir un effet systémique. C’est une impression à creuser qui, si elle est avérée, permettrait de tirer sur les cadences et/ou de réduire les doses, même de cuivre. »
David Grellier envisage d’ailleurs, sur une année clémente, de tester un micro-dosage de cuivre à 100-150 g/ha associé à du Belvine.