
La chambre d’agriculture de Bourgogne a étudié les facteurs favorisant ou non l’expression des symptômes de l’esca. Certains clones sont plus expressifs que d’autres.
Depuis 2002, la chambre régionale d’agriculture de Bourgogne étudie les facteurs et les pratiques favorisant ou défavorisant l’expression de l’esca. Parmi, eux, l’effet clone. « Il existe bien un effet clone, mais il n’est pas le facteur le plus important de tous les éléments qui concourent à l’expression ou non de l’esca », tempère Guillaume Morvan de la chambre d’agriculture de l’Yonne, rappelant que le clone et le porte-greffe ont un impact sur l’expression des maladies du bois, mais que celui-ci est le plus souvent lié à une mauvaise adaptation du clone pour l’objectif de rendement demandé ou à un type de sol peu adapté.
« Depuis 2006, nous avons mené des suivis sur différents porte-greffe (13 essais) et sur différents clones en Bourgogne, sur cépages chardonnay, pinot noir essentiellement, ainsi que sur sauvignon et aligoté. Ces essais longue durée, menés sur des parcelles de vignes mères de greffon bien caractérisées (même année de plantation, même prov
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